Je faisais part de mon mécontentement (je ne suis pas le seul), en date du 28 septembre par ces mesures exagèrées que la municipalité de Lausanne à mise en place sur les axes et avenues.
Conclusions:
ils sont très satisfaits de la “légalité” de leurs décisions, et que “nous” avons voté pour ces gens…
bref, si nous ne sommes pas content “circulez” si j’ose la boutade !
Albert Roesti aura sûrement plus de poid dans ce dossier !
https://www.20min.ch/fr/story/suisse-albert-roesti-voudrait-faire-la-guerre-au-30-kmh-en-ville-103371297
- Voici leur réponse en date du 21 octobre: (bonne lecture)
Cher Monsieur
Votre courriel du 28 septembre, relatif à l’objet cité en titre, a retenu toute notre attention et nous vous en remercions. À sa lecture, nous sommes en mesure de vous communiquer les informations suivantes.
La législation fédérale permet de déroger à la limitation générale à 50 km/h appliquée à l’intérieur des localités. Les conditions sont fixées dans l’Ordonnance sur la signalisation routière (OSR), à l’article 108 « Dérogations aux limitations générales de vitesse ». Les limitations générales de vitesse peuvent être abaissées en cas de dangers excessifs, pour assurer une meilleure protection de certaines usagères et usagers de la route, pour améliorer la fluidité de la circulation ou si cela permet de réduire les atteintes excessives à l’environnement (bruits et polluants). Ces dérogations sont applicables également à des routes principales, qui sont définies en tant que routes affectées à la circulation générale.
Pour plus de renseignements sur ce sujet, nous vous invitons à prendre connaissance de la directive éditée par le Canton de Vaud qui présente les conditions, les procédures et les critères d’éligibilité pour mettre en place une limitation des vitesses : https://www.vd.ch/fileadmin/user_upload/themes/mobilite/routes/DGMR_Limitations-vitesse/DGMR_Directive_OZ30_WEB.pdf
Il convient également de préciser que tout projet d’abaissement des vitesses est présenté au Canton, qui vérifie la conformité du projet avec le cadre légal fédéral et cantonal et le respect strict des directives. Ainsi, tous les projets réalisés à Lausanne et ailleurs dans le canton de Vaud ont été analysés et validés préalablement par l’Autorité Cantonale. Par exemple, et pour répondre à votre question, un abaissement des vitesses jusqu’à l’entrée autoroutière de la Blécherette n’est pas possible pour deux raisons : d’une part la densité des habitations est trop faible et, d’autre part, le nord de ce tronçon routier est situé en dehors de la localité.
Limiter les vitesses est une mesure qui permet effectivement de réduire les nuisances sonores engendrées par la circulation routière. Cela a été démontré lors du test du 30 km/h de nuit sur les avenues de Beaulieu et Vinet, où des capteurs de bruit ont été installés pour monitorer les niveaux de bruit. Par ailleurs, l’Office Fédéral de l’Environnement (OFEV) considère que le gain peut atteindre 3 décibels, ce qui équivaut, sur le plan acoustique, à une diminution de moitié du volume de trafic. D’ailleurs, les limitations de vitesse sont reconnues comme mesures d’assainissement du bruit routier et permettent à la Ville de Lausanne de faire respecter les valeurs limites fixées dans l’Ordonnance sur la protection contre le bruit (OPB). Il convient également de préciser que le bruit du roulement des pneumatiques est une des composantes principales du bruit routier. Au-delà de 30 km/h, ce bruit est même plus important que le bruit émis par le moteur. Par conséquent, l’électrification des voitures ne suffit pas pour diminuer le bruit routier auquel est exposée la population.
Concernant le manque de consultation, nous tenons à souligner que l’introduction d’une limitation de vitesse est une compétence exclusive de la Municipalité. Cette dernière a été élue de façon démocratique par la population lausannoise, ce qui lui donne la légitimité de son action. De plus, cette mesure fait partie du programme de législature et il est prévu de mettre en place cette limitation des vitesses dans tous les quartiers de la ville. Il s’agit donc d’une mesure générale et non spécifique à un seul quartier. Par ailleurs, toutes ces mesures font l’objet d’une mise à l’enquête et peuvent faire l’objet d’un recours auprès des tribunaux compétents.
Au sujet des contresens vélos, nous vous informons que leur réalisation est une obligation légale. Tout sens unique est censé être aménagé pour permettre à la mobilité active de circuler en sens inverse, ceci si la place à disposition le permet. Ces aménagements sont réalisés en suivant les normes fédérales de la construction en la matière, qui fixent des critères à respecter tant sécuritaires que dans le dimensionnement de la rue et de la voie cyclable. il nous semble également adéquat de relever le fait que les personnes qui se déplacent à vélo sont également des contribuables et qu’elles participent directement au financement des infrastructures qui leur sont dédiées.
Afin de faciliter l’accès à l’électromobilité pour les personnes qui résident à Lausanne et qui ne possèdent pas une place de parc privée, la Ville de Lausanne procède à la pose de bornes de recharges sur le domaine public. Sur cette page de la Ville vous pouvez prendre connaissance des mesures mises en œuvre dans le domaine : https://www.lausanne.ch/vie-pratique/energies-et-eau/services-industriels/particuliers/je-choisis-mon-offre/mobilite/voitures-electriques
Enfin, au sujet de l’état du chemin de Boisy, nous précisons qu’après la fin les travaux de renouvellement des réseaux souterrains nous allons procéder au renouvellement de la surface routière sur l’ensemble du chemin.
En souhaitant vous avoir utilement renseigné, nous vous prions d’agréer, cher Monsieur, nos salutations distinguées.
Service de la mobilité et de l’aménagement des espaces publics |
Rue du Port-Franc 18 | CP 5354 – 1001 Lausanne | T +41 21 315 54 15 | Web | Facebook | Twitter | YouTube
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La politique déplaisante de la ville de lausanne est de nouveau d’actualité.
Ils passent toutes les avenues et les axes de la ville à 30km/h de manière constante en lieu et place des horaires noctures actuels.
Ce dicta incidieux devient intolérable et ne correspond en rien aux conditions cadres d’une démocratie directe.
On nous impose petit à petit des choses dont nous n’avons pas voulu, raisons pour les lesquelles j’ai écris à la commune et au canton,
ci dessous le courrier adressé, bonne lecture.
une tranquillité sonore”.
en location?
bien moins que les décollages et atterrissages des avions de la Blécherette, mais c’est un autre débat.
de bosse qui va resté ainsi.
